Les matières plastiques font partie de notre environnement quotidien depuis les années 50, pour le meilleur et pour le pire. C’est le matériau emblématique de notre époque, symbole de notre société d’hyper consommation. 

Depuis plusieurs années je m’intéresse à l’utilisation des matières plastiques dans une pratique artistique, en les travaillant par la fusion ou l’assemblage.

En le chauffant, quelquefois en le brûlant, le plastique prend une sorte d’autonomie, produisant comme par magie, des textures inconnues de formes et de couleurs (enroulements, déformations, rétractations, fusions, filage, bullage…).

Le matériau coloré se suffisant à lui-même et devenant son propre support. Les pièces obtenues acquièrent une matérialité en bas-relief où s’accrochent lumières, ombres, brillances et transparences, la matière s’organisant elle-même par la fusion.