Architecte d’intérieur, Camille Le Dressay a découvert pour les besoins d’un chantier, les réalisations céramiques de Valentine Schlegel et Guy Bareff, c’est le coup de foudre. Pour ce nouveau métier, elle se forme aux Ateliers des Arts Céramiques de Tours, et en autodidacte, travaille sans relâche dans son atelier autour de son thème de prédilection, la lumière.

Fascinée par son instantanéité, Camille chercherait presque à ralentir sa course, lui imposant obstacles et détours, un labyrinthe de possibles. A la manière d’un fleuve impétueux, elle doit s’engouffrer, jaillir et rebondir dans l’œuvre, pour enfin, s’en échapper. Ses compositions sont en constante recherche d’équilibre et d’harmonie, c’est lorsque la pièce devient fluide, évidente, qu’elle s’achève, d’elle-même.